De retour au Chili, j’arrive à Puerto Natales, ville portuaire qui change des villes super touristiques que je viens de traverser (il y a quand même beaucoup de choses prévues pour les touristes ici, proximité de Torres del Paine oblige, mais la ville à conservé un certain charme).
Je trouve une auberge sympa et je tombe sur 3 coréens dans ma chambre, ça change un peu c’est cool!
Ici tout le monde se prépare pour aller passer quelques jours dans le parque nacional Torres del Paine, il est possible de louer tout ce dont vous avez besoin pour camper.
Je suis déjà équipé, je pars seulement acheter un brûleur gaz (feu strictement interdit là bas) et plein de nourriture (possibilité de se nourrir sur place mais à prix d’or…), j’avais envie de faire le tour complet sensé duré une grosse semaine.
Départ tranquilou le lendemain après-midi, le parc n’est pas tout prêt et nous arrivons vers 17h la bas, à l’arrivée une hotesse du parc viens nous chercher directement dans le bus et nous emmène voir une vidéo sur tout ce qu’il ne faut pas faire dans le parc… Pas de feu, cuisiner seulement dans les cabanes prévues à cet effet, pas de feu, pas jeter ses déchets par terre, pas de feu et pas de feu.
J’entame l’ascension vers le 1er refuge avec Yves, un belge rencontré 10min plus tôt.
Des perroquet de magallanes nous souhaient bonne route!
Dès que nous prenons un peu de hauteur nous commençons à apercevoir les beaux paysages du parc.
Puis nous entrons dans la vallée, accompagnés de beaucoup de vent dont les rafales nous forcent à quelques arrêts.
Après environ 2 petites heures de marche (enfin je ne suis plus trop sûr… pas bien d’écrire mon article 1 mois après!) nous traversons la rivière qui mène au premier campement où je laisse Yves pour me diriger vers le 2ème où je vais dormir (après avoir manger mon savoureux risotto au cury en compagnie d’un groupe d’australiennes)
…Reveil à 6h à la place de 4h30 mais je n’est pas entendu mon réveil! Tanpis, je ne verrais pas le lever de soleil sur les torres mais la vue reste tout de même plutôt jolie.
Demi-tour, rangement du matos et je rejoins Yves pour le déjeuner à son refuge.
Nous partons ensuite pour une super journée à profiter des paysages sublimes du parc.
Après cette bonne journée de marche nous arrivons au nouveau refuge d’Yves, rencontre surprise avec un couple de cyclistes espagnols que j’avais croisé avec tous les cyclistes de la carretera austral, un petit café et je les abandonnes ainsi que mon sympathique coéquipier pour rejoindre mon campement (encore 2h30 de marche environ!)
Encore de beaux paysages, une rencontre avec les coreens de ma chambre et j’arrive bien fatigué au campement tout en bas de la vallée frances que je compte explorer demain.
Changement radical de temps, je pars dans la vallée frances sous une bonne pluie, le peu de randonneurs que je croise ont rebroussés chemin avant d’arriver en haut. Je continue jusqu’en haut, pour l’instant mon équipement me maintient au sec.
J’arrive au campement anglais qui n’est plus en activité puis continu jusqu’au mirador qui me permet d’admirer… du gris!
Je redescent un peu me poser dans un abris de fortune pour avaler un paquet de gâteau, et retourne à mon campement en courant, en faisant deux pauses photos pour être sur de bien mouiller tout mon matos…!
Arrivé au campement je commence à être bien humide, je range mes affaires et me dirige vers le refuges suivant… environ 2h30 et j’arrive bien trempé au refuge.
Les gardiens m’informent que la météo devrait être pire les deux jours suivants… Pas top, c’est quand même bien moins joli sous la pluie et en plus je ne sècherais jamais.
Par chance je croise Yves qui est arrivé jusque ici lui aussi et fuis le parc ce soir en prenant le bateau qui peut nous ramener au début. Je me laisse tenté par la fuite aussi… je ne verrais pas le glacier cette fois ci.
Un pisco sour bien mérité et nous prenons le bateau pour rentrer sur Puerto Natales!
Conclusion je serais resté dans le parc beaucoup moins longtemps que prévu, si quelqu’un veut y retourner avec moi n’hésitez pas!!
Nous on serait bien venus….
Beau récit!
Tu ne me supporterais pas, bonne année d’ailleurs.
Tu ne vas pas au Brésil bientôt par hasard ?
++
Merci, bonne année à toi aussi :)
Il y a des chances que j’y aille, pas forcément tout de suite par contre.
Parce que t’as une mission là bas?
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