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Je rejoins l’aéroport d’Auckland à vélo, avec une bonne avance me permettant de gérer l’empaquetage tranquillement.
Je n’ai rien prévu mais j’ai pris un billet avec Quantas qui permet d’inclure le vélo dans la franchise bagages.
En arrivant ils me conseillent d’acheter la boite spéciale vélo (30 $!).

Hop, c’est dans la boite, seul problème mes bagages en soute pèsent 37kg pour 30kg autorisés!
Je tente ma chance, le mec au comptoir me demande le poids de ma boîte (compliqué à poser sur le tapis!), mmmhhhhh almost 20kg…!
Ayant évité la surcharge de 25$/kg je m’envole vers le pays des kangourous.

Un vol fort agréable, j’ai toujours beaucoup de plaisir à prendre l’avion, surtout à la tombée de la nuit. Le coucher de soleil à 10 000m c’est plutôt joli.

J’arrive à Brisbane de nuit et il fait déjà moins froid qu’en nouvelle Zélande, remontage de vélo et direction le backpacker hostel choisi avec soin sur booking.

Le backpacker est immense, une grosse centaine de personnes y vivent et une grosse moitié est française! J’ai un peu l’impression d’avoir atterri à Paris mais ça devrait s’arranger demain en allant visiter la ville.
Ma chambre ressemble un peu à une cave mais les trois autres habitants sont bien sympa, je ne suis pas mal tombé :)

Brisbane est une ville vraiment plaisante, de beaux parcs pour aller courir, une super librairie pas loin et des rues commerçantes bien vivantes.
Niveau architecture ce n’est pas moche non plus, quelques bâtiments sympa dans le centre, des ponts plus ou moins artistiques enjambent la Brisbane river et j’apprécie beaucoup les lumières du soleil couchant avec toutes ces tours illuminées.

Commençant à être un peu à sec, mon objectif ici est de chercher du travail, pas mal de monde me conseille de chercher dans la construction, ça paye très bien même sans qualifications et ça n’a pas l’air si compliqué que ça à trouver…
Je passe ma white card, questionnaire orienté sécurité à passer sur internet, 2h30 devant le pc et 38 $ plus tard j’ai cette fameuse carte nécessaire pour travailler sur les chantiers.
Je m’inscris à deux agences et cherche un peu sur internet sans succès.

Entre temps je trouve une offre pour faire du found raising… allons y! Les retours des personnes ayant essayé étant plutôt mauvais je ne m’attends pas à faire fortune avec ça mais mes premiers entretiens sont plutôt motivants (peut être est-ce dû à la jolie polonaise qui me reçoit).
Journée de test, mon but est de faire souscrire des personnes à une association qui aide les enfants dans plusieurs pays pauvres (sponsoriser un enfant en s’engageant à donner 45 $/mois pour le développement des communautés sur place).
L’association est sérieuse et le but plutôt louable mais faire du porte à porte pour essayer de faire adhérer les gens au projet est loin d’être facile!
Nous sommes censés apprendre un pitch et le répéter à longueur de journée, j’utilise une méthode différente mais assez inefficace qui consiste à improviser.
La plupart des gens n’ont pas vraiment envie « d’acheter » et je n’aime pas pousser les gens en utilisant les arguments type « si vous ne donnez rien, des petites filles continueront à être violées en Thaïlande… »
A noter la présence d’autocollants « ne pas frapper » sur au moins la moitié des portes et un beau « fuck off! » d’un gentil monsieur me montrant son autocollant en me demandant si je sais lire :)
Vous l’aurez compris, je n’ai pas persévéré et suis retourné à mes recherches de travail!

Après environ deux semaines de recherche plus ou moins active, de sport et de glandouille au backpacker, j’ai besoin de voir autre chose. Une petite virée sur Stradbroke Island à vélo paraît être une excellente idée!
J’y pars avec Josephine, qui n’a pas de vélo, mais google devrait nous aider à en louer un.
Le ferry part de Cleveland, nous pourrons trouver un loueur là bas…
Après m’être vaguement orienté par rapport à la gare et au quai sur google map, je nous emmène en direction du magasin. Après une dizaine de minutes de marche, ne trouvant pas le nom de rue correspondant, je regarde la carte sur mon téléphone…

Mmmmhhhh, c’est un peu plus loin que prévu, merci google!

Heureusement un gentil loueur sur l’île nous louera ce qui ressemble au vieux vélo de son fils pour la modique somme de 29 $/jour…

Stradbroke Island est un petit coin de paradis à seulement un peu plus d’une heure et demie de Brisbane en train + ferry.
Nous y passerons 3 jours, principalement à se promener tranquillement autour de l’île, rester assis sur une superbe plage à regarder passer les baleines et admirer les étoiles.

Nous avons même l’agréable surprise de voir la lune se lever au dessus du lac lors de notre première nuit. Également au rendez vous le lendemain au dessus de l’océan :)

Une parenthèse bien rafraîchissante!

Reprise de la vie de backpacker, je me mets à chercher une voiture sérieusement pour augmenter mes chances de trouver du travail, et rappelle régulièrement mes agences mais sans succès.

En attendant je profite un peu des attractions Brisbanistiques, un French festival où nous allons avec quelques amis français nous permet de savourer un délicieux camembert… Président!
Après plusieurs mois hors de France un camembert président est un mets délicieux.

45$ les deux pâtés, la baguette, le camembert et la bouteille d’evian. Qui dit mieux?

Un peu plus au sud de Brisbane se trouve la gold cost et surfer paradise, sympa pour une escapade en week-end.
C’est un peu ambiance américaine ici, je ne suis jamais allé en Floride mais je suis sûr que c’est la même chose! Des kilomètres de plage bordés d’immeubles, des grosses voitures et des filles en Bikini.

Brisbane possède aussi quelques activités culturelles, j’irai seulement voir une expo à la galerie d’art sur des artistes japonais, des choses étranges mais beaucoup d’oeuvres intéressantes et assez jolies.

La voiture achetée et toujours sans travail, je me décide finalement à partir vers le nord, chercher le bonheur dans les fermes…!

A bientôt.